Standard (EADGBE)

Intro

Combien de temps encore devrais-je imaginer

 Les lignes de ton corps une à une dandiner

 Sur le lit à ressorts que je t'avais offert

 Notre amour est bien mort

 Et la note est amère

 Et ta mère

Combien de temps encore vas-tu te balancer

Ainsi de corps en corps

Pour que tu sois lassée

Du brun, du blond, du roux, du petit, du tassé,

Du long, du grand, du fou, du méchant, du corsé,

Et ta mère

Et ta mère

Allez laisse moi rire, allez

 Allez laisse moi partir, allez

 Allez laisse moi m'envoler

 Allez laisse moi fuir je veux tout oublier

(Je veux tout oublier)

Combien de temps encore à te voir revenir

Dans des rêves brumeux imbibés de plaisir

Exhibant tes amants

Me proposant maîtresse

Qu'importe le flacon pourvu qu'il y ait l'ivresse

Et ta mère

Combien de temps encore mon esprit tourmenté

Va-t-il me laisser croire que le verbe tromper

Rime avec désespoir, trahison, satiété,

Et qu'il n'est pas d'amour sans exclusivité

Et ta mère

Allez laisse moi rire, allez

Allez laisse moi partir, allez

Allez laisse moi m'envoler

Allez laisse moi fuir je veux tout oublier

Combien de temps encore vas-tu venir chialer

Sur cet amour pourri que tu n'as pas cessé

De pourfendre à la hache

Tu le voulais mort-né

Seras-tu toujours lâche quand ça devient risqué

Goût amer

Je ne veux plus te voir, je ne veux plus t'entendre

Je n'veux plus rien savoir, je ne veux plus comprendre

Je ne peux plus te croire, je veux juste oublier

Et quand tu te fais prendre arrête de crier

Comme ta mère

Comme ta mère

Allez laisse moi rire, allez

Allez laisse moi partir, allez

Allez laisse moi m'envoler

Allez laisse moi fuir je veux tout oublier

Allez laisse moi rire, allez

Allez laisse moi partir, allez

Allez laisse moi m'envoler

Allez laisse moi fuir je veux tout oublier

(Tout oublier, tout oublier)

Combien de temps encore devrais-je imaginer

Les lignes de ton corps une à une dandiner

Sur le lit à ressorts que je t'avais offert

Notre amour est bien mort

Et la note est amère

Et ta mère

Et ta mère